Partagez cet article

  • Partager sur facebook l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager sur Twitter l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager sur LinkedIn l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager par mail l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4

L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4

Date de publication : 2 juin 2015 à 14:30

[Cet article fait partie de notre série dédiée à l’intelligence économique dans l’intermédiation en assurance]

Retrouvez nos précédents articles :

Partie 1Introduction


 

L’intelligence du métier

 

Combien de courtiers, d’agents généraux et de mandataires d’assurance avaient, fin 2002, entendu parler de la directive européenne 2002/92/CE du 9 décembre 2002 qui posait les nouvelles règles d’exercice professionnel applicables à tous les intermédiaires en assurances établis sur le territoire d’un état de l’espace économique européen ?

Certainement peu, tant beaucoup furent surpris par la loi du 15 décembre 2005, applicable en 2007, qui a transposé en droit français la norme européenne. Même l’Orias fut débordée par le nombre des dossiers. Aujourd’hui 7000 agents généraux ont « la double casquette » et sont immatriculés à l’Orias en qualité d’agent et de courtier : le « courtage accessoire » est devenu un statut à part entière. La réalité juridique et économique des échanges avec les clients et les compagnies ou mutuelles mandantes s’est transfigurée et chacun sait que nous sommes encore dans une phase transitoire en gestation de profondes mutations.

L’évolution législative des conditions d’exercice du métier d’intermédiaire en assurance a aussi accompagné une évolution rapide des produits et des garanties, plus techniques, plus complexes. L’acquisition et la mise à jour des connaissances utiles à leur commercialisation ont ouvert de nouveaux marchés, une autre relation client, une autre image de la profession, une autre image de soi. Elles ont renforcé la capacité, le besoin et le sentiment d’indépendance et ouvert grand la porte à d’autres métiers de l’intermédiation et du conseil. Conseil en gestion de patrimoine, intermédiaire immobilier, courtier en crédit…l’approche devient pluridisciplinaire, interprofessionnelle, au service d’un client en attente d’une information, d’un conseil et d’une offre élargie à l’ensemble de ses besoins : assurance, épargne, prévoyance, gestion de patrimoine, investissement immobilier, financement.

Dans ce sens, et c’est un point très positif, l’intermédiaire en assurance gagne ses lettres de noblesse auprès des professionnels libéraux du conseil de proximité traditionnels que sont notamment les experts comptables, les avocats et les notaires.

L’information, au cœur de cette intelligence métier, doit être maîtrisée le plus en amont possible pour être analysée et mise en perspective, car il ne s’agit pas seulement d’être ou de savoir-être réactif face au changement, mais d’anticiper ses conséquences sur l’activité, pour prendre des décisions offensives et/ou défensives au bon moment.

Ces articles peuvent aussi vous intéresser

Expert en intelligence économique et éditeur - Dirigeant EIE Conseil
Voir tous les posts de Gilles GAILLARD

Partagez cet article

  • Partager sur facebook l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager sur Twitter l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager sur LinkedIn l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4
  • Partager par mail l'article d'Ubiconseil : L’intelligence de l’intermédiation – Partie 2/4

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *