La transmission d’entreprise est un enjeu majeur de notre économie et nous sommes inquiets lorsque nous lisons les mauvais indicateurs du baromètre BODACC 2015.
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Ces indicateurs correspondent à ce que nous observons, nous, experts comptables et conseils, sur le terrain.
La transmission d’entreprise porte bien son nom, c’est une courroie, un pignon de transfert d’activité économique et de savoir-faire professionnels, portés par des hommes et des femmes pleinement investis dans leurs métiers.
Des entrepreneurs qui ne comptent pas leurs heures et qui, le plus souvent, investissent ce qu’ils ont, sans garantie de retour sur investissement, sans garantie de revenus, ni de retraite.
C’est tout cela qui se perd lorsque la transmission ne fonctionne plus, ou mal. C’est aussi l’envie, essentielle, d’entreprendre qui ne se transmet plus.
Les moyens alloués pour favoriser en urgence la transmission des entreprises devraient être au cœur de l’actualité économico-politique. Ce n’est pas le cas. Le sujet n’est pas porteur.
Entre le petit garage de quartier qui est à vendre après 40 ans de bons et loyaux services de proximité et la dernière startup du web, pas de bla bla (car), les politiques ont vite choisi leur créneau de communication et les éléments de langage qui vont avec !
Pendant ce temps, sur le terrain, les opportunités de transmission des artisans, des commerçants et des petits industriels se réduisent comme peau de chagrin.
A quand une politique ambitieuse pour favoriser la transmission des entreprises qui n’ont qu’un petit siège, social, en France ?
Source : Baromètre « Ventes et cessions de fonds de commerce » – Annonces publiées au BODACC au 1er semestre 2015
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